San-Sebastian ou ma visite à la fourrière

Vue de la baie de San-Sebastian, image du web

Aujourd'hui, je n'ai presque pas perdu mon temps ni mon argent en allant visiter la belle ville de San-Sebastian en Espagne.

LE PERIPLE DES VACANCES

Partis de Toulouse Lundi, nous avons décidé de faire un petit tour sur la côte basque avec ma petite fiesta.

Bayonne-Biarritz-Saint-Jean de Luz- Hendaye- San-Sebastian- Bilbao et le retour Burgos-Pamplona- Toulouse.

La côte basque c'est avant tout des paysages magnifiques avec une mer bleue paradis, des plages de cailloux et des vagues qui, même petites, ont une force surprenante qui inquiète un peu les habitués du Sud-Est et de la petite mer chaude, calme et pleine de parisiens rouges écrevisses qu'est la Méditerranée. Ici aussi remarque, l'oubli de crème solaire est sans appel, et fait de vous un fervent supporter du pays basque (rouge et blanc) presque instantanément. C'est aussi à chaque fois une langue particulière des deux côtés de la frontière qui supplante les langues officielles et des aspirations régionales bien ancrées. On est tellement fier d'être basque qu'on l'affiche partout!

SAN-SEBASTIAN, LA VILLE AUX PLACES DE PARKING DE 15min SEULEMENT

En attendant de pouvoir vous en dire un peu plus des autres villes que j'ai traversés, j'ai choisi de vous parler un peu de San-Sebastian qui se classe clairement en pole position dans ma liste des villes où j'adorerai vivre.

D'Hendaye vous traversez la frontière en passant simplement d'un côté à l'autre de la baie. La vue des hauteurs est magnifique mais bien vite, comme un peu partout quand vous traversez la frontière, vous faîtes face à des magasins en enfilade sans autre intérêt que l'envie de rapporter de vos vacances un bibelot 1 ou 2€ moins cher qu'en France. Passez votre chemin!

Ensuite deux choix: soit l'autoroute qui vous emmène au centre de San-Sebastian en 30 minutes ou la nationale qui prend seulement 6 minutes de plus. Les deux routes n'offrent pas forcément les plus beaux paysages, ce n'est pas bien cornélien.

Et quand enfin vous avez passé l'enchevêtrement de spaghettis routiers dont les espagnols raffolent, vous arrivez soudainement le long de l'Urumea Tsasadarra, le fleuve qui se jette dans l'océan. San-Sebastian ou Donostia est construite tout autour d'une sorte de crique qui me semble, à vue de nez, naturelle, presque fermée par deux sommets. Le premier que vous remarquez tout de suite en entrant dans la ville n'a rien à envier au Corcovado. Vous pouvez quasiment en faire le tour en voiture et monter jusqu'à la statue du Christ pour avoir une belle vue de la baie. Le second juste en face est accessible avec un petit funiculaire et offre aussi une vue époustouflante. Mais le plus étonnant, en haut se trouve un parc d'attraction vraiment très sympa.

La ville en elle-même est très agréable, divisée en quartiers historiques. Je vous conseille le vieux San-Sebastian de jour comme de nuit avec ses petites ruelles pavées et ses restaurants à tapas. Si vous cherchez d'autres spécialités, c'est un peu compliqué. Nous avons finalement fini dans un restaurant génial à 23h qui a accepté de nous servir si tard et qui était juste délicieux: entrée, fricassée de crevettes, haricots, œufs brouillés; plat principal, thon pêché du jour à la sauce tomate; le tout avec un verre de vin et un accueil digne des plus grands restaurants.

Le reste de la ville est parfaitement agencé entre les parcs aux nombreux bancs et les rues modernes. C'est un plaisir de se balader dans ces rues, même si, comme partout en Espagne, on a l'impression que tout est toujours en rénovation.

Et alors là, voilà mon conseil le plus important: ne venez pas en voiture! Cela semble bien accessible de la France, et ça l'est, mais si vous vous garez plus de 15 min au même endroit entre 9h et 20h, vous aurez le droit aux camions de la fourrière qui sillonnent la ville de long en large toute la journée et ne vous laissent pas une minute de retard. Voilà comment j'ai été soulagée de 152€ de fourrière et 42€ d'amende pour ne pas avoir eu le temps d'arriver à la borne pour prendre un ticket. Je conseille donc fortement San-Sebastian qui est une ville vraiment magnifique mais préférez le train. Vous arriverez directement dans la ville et vous aurez le plaisir de visiter ce lieu agréable et totalement dépaysant. Pour les hôtels, préférez l'expérience auberges de jeunesse pour ceux qui s'en sentent encore l'âme, c'est moins cher et vraiment sympa! Pour nous c'était "A room in the city" trouvé sur hostels.com avec une chambre toute simple douche et toilettes sur le palier, en plein centre-ville, 32€ par personnes.